
Bien avant que nous ayons tous accès à Internet, il existait un petit groupe de personnes dans le monde qui étaient capables de se connecter et de communiquer à l’échelle mondiale. Malheureusement, il n’y avait personne autour de moi qui s’en souciait, mais cette idée m’a toujours énormément fasciné. Malheureusement, la barrière à l’apprentissage du code Morse est élevée et la diffusion sur des fréquences radio à ondes courtes et moyennes nécessite des permis et des examens. Trop d’efforts à une époque où nous pouvons passer des appels vidéo au monde entier gratuitement et facilement.
Mais mon intérêt pour les touches Morse classiques, le bouton qui génère les signaux courts et longs, est toujours resté. Ce que j’aime le plus, ce sont les possibilités de réglage précises qui permettent à chacun d’adapter un bouton-poussoir aussi simple entièrement à ses propres souhaits : plus ou moins de contre-pression et un chemin plus ou moins long jusqu’au point de commutation. Ma clé Morse conçue sur mesure dispose de ces options de réglage et utilise des aimants pour fournir la contre-pression.

Pour rendre cette clé Morse classique utilisable par un large public, j’ai décidé de la combiner avec le jeu simple à un bouton « Flappy Bird ». Ce jeu a connu un énorme succès sur les téléphones portables en 2013 et a été créé par le programmeur vietnamien Nguyễn Hà Đông. Cependant, le développeur a été tellement choqué par l’attention débordante et la nature addictive du jeu qu’il a décidé de retirer l’application de l’App Store d’Apple et de Google Play en février 2014.
Ma version du jeu est graphiquement beaucoup plus simple car elle fonctionne sur un écran monochrome et est contrôlée par un microcontrôleur, qui a beaucoup moins de puissance de calcul qu’un téléphone portable. Mais j’ai quand même réussi à le faire fonctionner sans problème. Et le meilleur dans tout ça : lorsque vous jouez au jeu, pour une oreille non avertie, vous avez l’impression de taper du code Morse avec la plus grande facilité !
Le nom « Marconi » fait référence à l’Italien Guglielmo Marconi, l’inventeur de la radio.